Élection présidentielle d’octobre 2018
Jair Bolsonaro, a été élu au second tour le 28 octobre 2018 par plus de 55% de brésiliens. La campagne a été impressionnante avec l’agression au couteau subie par Boslonaro, les messages de violence que l’on lit sur les t-shirts de campagne, les propos choquants et à répétition du candidat Bolsonaro contre les femmes, les noirs, les homosexuels…, les informations contradictoires ou carrément fausses, etc. Avec le niveau d’exaspération de la population après plus de 3 ans de forte récession économique, une corruption institutionnalisée et de plus en plus dévoilée à la population (Lula, ancien président, est condamné à 12 ans de prison pour corruption et est devenu inéligible), une criminalité généralisée et en constante augmentation, le peuple a choisi un changement radical. Les votes ont été clairs et nets. L’opposition n’a même pas cherché à les contester.
Je ne sais pas trop quoi en penser; il y a des signes encourageants et d’autres plus inquiétants. Seul l’avenir nous en dira plus. Mais j’aime bien Michelle Bolsonaro, la 1ère dame, activiste pour différentes causes sociales et interprète en langage des signes. La voici pendant l’investiture de son époux le 1er janvier 2019 (à voir jusqu’au bout) : discours de Michelle Bolsonaro
La majorité de brésilien qui a voté pour Bolsonaro est très heureuse ce dimanche soir du 28 octobre et une fête incroyable s’organise sur la plage de Tambaú avec camion-sono qui hurle les musiques de la campagne de Bolsonaro : um dois três, quatro cinco mil, agora Bolsonaro presidente do Brasil (musique de campagne) !
Et, soudain, silence, on prie… tout le monde se donne la main et on prie le seigneur.
Puis les déferlantes musicales recommencent dans une foule compacte, souvent vêtue de t-shirt jaunes et noir de la campagne. Des marchants ambulants vendent des brochettes de viande, des popcorn, des boissons (il fait très chaud), des drapeaux du Brésil, et tout ce qu’il faut pour tenir jusqu’au petit matin.
Nous, petits suisses de France, on reste scotchés devant cette capacité à faire la fête. Vraiment, c’est beau.
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