Canoa Quebrada

Joli village de bord de mer

A 150km au sud de Fortaleza, Canoa Quebrada est connu pour ses belles plages, ses falaises, ses jangadas, le kite-surf, le parapente, les virées en buggy et ses soirées dans la rue principale; la Broadway.

Lorsque j’ai connu Canoa Quebrada, il y a presque 30 ans, l’électricité venait d’arriver, l’eau courante allait arriver, il fallait parcourir 12km de piste dans les dunes pour y arriver, et pour aller chez Jeova (pêcheur) et Nadège (mon amie suissesse), il fallait marcher 15 minutes sur la dune de sable depuis l’église à la sortie du village, jusqu’au 2ème cocotier à gauche.

Maintenant, il y a des arbres partout, la Broadway est joliment pavée, et piétonne, j’ai été agréablement surprise. Il y a des pousadas magnifiques, des restaurants bien plus chics qu’avant, même s’il reste aussi quelques lieux plus rudimentaires et parfois un peu sales. Il y a aussi la police, des pharmacies et bien d’autres infrastructures qui n’existaient pas il y a peu.

Jeova et Irène

Nous avons été tellement bien reçues par Jeova et Irène, deux natifs qui vivent aux Esteves (juste après Canoa Quebrada). Il nous ont réservé une petite maison avec 5 hamacs. Parfait. Nous avons accompagné Jeova à la pêche. Et surtout, Irène nous a fait un délicieux repas avec « pirão de peixe » : c’est un mélange de morceaux de poissons, légumes, eau et farine de manioc qui donne une purée liquide.

La jangada

C’est un bateau de pêcheur typique de la région. Il s’agit d’une embarcation plate en bois qui peut être plutôt petite (1,2m de large sur 3m de long) ou plus grande, une unique voile et une espèce de banc à l’arrière, avec laquelle les pêcheurs partent plusieurs heures ou jours au large. Il y en a encore plusieurs à Canoa.

Le parapente

Les filles ont fait du parapente en triple : le moniteur et 2 filles. Le vent constant permet de s’envoler depuis la dune et de longer les côtes à volonté. C’était pas donné (d’abord ils voulaient 150R$ par personne, mais j’ai négocié …). Elles ont adoré.

Malheureusement, nous ne pouvons pas rester plus longtemps et nous le regrettons. Nous y reviendrons certainement dans l’année.