Bête que je déteste par dessus tout, elle me répugne tant par son aspect que par l’odeur qu’elle répand. Dans le Brésil que j’ai connu il y a 30 ans, le cafard pullulait dans les rues et dans les maisons.  Maintenant, plus rien, ou presque.

 

Les brésilien mènent une guerre sans relâche contre ces bêtes. On trouve partout dans les immeubles, les parking, les arrières cours, des petite boites noires « pièges à cafard ». Depuis 3 mois au Brésil, nous avons vu 2 cafards morts, aucun vivant ! Le combat est réussi : bravo les brésiliens.

Avec le vent permanent de la mer, les mouches sont très très rares. Quel bonheur.

Il existe bien de gros frelons (4-5 cm environ), du moins en avons-nous vu 1.

Mais pas la moindre trace de guêpe. Ni d’abeille d’ailleurs. La pollinisation pourtant se fait bien, mais sans que ces insectes ne se sentent obligés de venir nous déranger ou nous piquer. Très biens ces insectes.

Pas de trace d’araignées par ici. Ni dans les habitations, ni ailleurs.

Il existe pourtant bien une araignée endémique, c’est-à-dire que sa portée est très limitée, en l’occurrence l’état de Paraiba dans lequel nous vivons :

Lasiodora parahybana ou Araignée-tarentule rose-orange brésilienne

Cette araignée de la famille des mygales est l’une des plus grandes du monde. La longueur du corps de l’adulte atteint 10 cm, avec les pattes jusqu’à 26 cm. Le corps est de couleur brun foncé ou noir, parfois légèrement gris avec beaucoup de poils tirants sur le rose. La nourriture principale de ces araignées énormes sont des insectes, mais parfois leur menu peut s’agrémenter d’individus plus grands tels que des lézards et des souris.

Cette araignée n’est pas très agressive et mord le plus souvent en situation de défense. Son venin n’est pas très puissant et ses poils sont urticants. Moi, si je la croise, je n’irai pas la caresser.

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