Situation

João Pessoa est la capitale de l’Etat de Paraïba au Nordeste du Brésil. Elle est la ville des Amériques où le soleil se lève en premier. La pointe de Seixas, au sud de la ville, marque la longitude de 34,86° la plus orientale du continent, et une latitude de 7,11° sur l’hémisphère sud.

Son climat est tropical, chaud et humide, avec une température moyenne de 26° et pour végétation la forêt Atlantico. Le point culminant de la ville se trouve à 74m au-dessus du niveau de la mer. La ville est assez plane.

Démographie

La ville a grandit énormément durant le dernier siècle. On compte actuellement environ 70 quartiers qui se sont étendus vers l’est et le sud du centre historique, situé à une dizaine de kilomètres de l’océan, à proximité du fleuve Paraiba. Vers 1600, la ville compte 1’500 habitants, 37’000 vers 1900, 550’000 en 2000 et env. 850’000 aujourd’hui, ou plus d’un million avec le grand João Pessoa comprenant les municipes voisins de Bayeux, Santa Rita et Cabedelo.

Économie

L’économie se fonde principalement sur le commerce et les services. L’Etat de la Paraïba est l’un des plus grand producteur et transformateur de canne à sucre. De même, la région produit et commercialise des fruits (mangue, ananas, cajou, …), des racines (manioc, igname, patate douce…), du coton.

Avec ses belles plages et sa culture, Jampa attire de nombreux touristes brésiliens et étrangers tout au long de l’année.

Des industries se sont implantées dans la région telles que coca-cola (sodas), Jeep et Fiat (industrie automobile), groupe Lafarge (béton et éoliennes)… Elles fournissent de nombreux emplois.

Qualité de vie

João Pessoa a été déclarée, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la seconde ville la plus verte du monde, après Paris, et elle continue d’entreprendre de nombreuses actions en faveur de l’environnement.

La ville est également citée pour sa qualité de vie avec un IDH (Indice de Développement Humain) de 0,76 en 2010, en constante progression. La ville attire de nombreux retraités aisés qui viennent s’y installer pour sa tranquillité, sa beauté et sa douceur de vivre.

Les plus jeunes trouvent beaucoup d’écoles de bonne qualité, du primaire aux universités en passant par les écoles professionnelles. La vie culturelle est assez dynamique avec une programmation bien remplie de concerts, d’expositions, de conférences. La ville a des orchestres symphoniques professionnels et amateurs.

Les commerces de la ville sont généralement ouvert tous les jours, y compris le dimanche. Les grands centres commerciaux ouvrent de 10h à 22h 7 jours sur 7. Les supermarchés de 7h à 20h. Il y a un grand nombre de petits commerces qui pratiquent des horaires moins amples mais tout à fait raisonnables.

Circulation routière

La circulation dans les rues de la ville est assez fluide le matin et se densifie en fin de journée. Les quartiers de Mangabeira, Centro, Bancário sont plus engorgés. Une voie rapide, la BR230, traverse la ville d’Est en Ouest; elle est le commencement de la transamazonienne qui doit aller jusqu’à la côte Pacifique au Pérou, à plus de 4’000km à l’ouest. Le réseau routier est de qualité moyenne avec des rues principales asphaltées et des rues secondaires pavées, de nombreux trous ou irrégularités, des trottoirs qui laissent à désirer. La circulation de nuit se fait aisément sur les grands axes.

La circulation des voitures est interdite ou limitée le long du bord de mer entre 5h et 8h le matin afin de laisser place aux sportifs (marche, footing, vélo, rollers…). Il y a des pistes cyclables partout ainsi que de nombreux terrains de sport et agrès dont les habitants profitent largement.

Criminalité

João Pessoa est considérée en 2017  la 10ème ville la plus dangereuses du pays avec 49 homicides pour 100’000 habitants. Les capitales alentours ont toutes un taux de criminalité pire encore. Cependant, les homicides touchent principalement les factions de trafiquants de drogues, généralement localisés dans les quartiers périphériques de la ville, et les populations les plus modestes, issues des favelas. Mais nous sommes au Brésil et la dangerosité reste, d’une manière générale, bien supérieure à celle que nous connaissons en Europe.

Chaque quartier de la ville a sa favela. Je ne m’y aventure pas car mon allure d’étrangère se voit de loin et je ne veux pas à tenter le diable. Aujourd’hui, ces favelas sont appelées plus respectueusement « communautés ». Les nettoyeurs de parebrises, les trieurs de poubelles, les femmes de ménage, les mendiants mais aussi les petits voleurs y vivent dans des conditions plus ou moins précaires. Les maisons construites sans autorisations sur des terrains non urbanisés et parfois non viabilisés ont l’avantage de ne pas être soumises à l’impôt foncier (IPTU). Depuis mon appartement, on a une longue vue sur la favela de Manaïra qui s’étend entre la rivière Jaguaribe et la bande de forêt sur la pente qui sépare du quartier de Brisamar plus haut. Cette favela devrait être démantelée d’ici la fin de l’année (dans 8 mois !)

2 Comments

  • Valérie dit :

    Coucou Gabriella,
    Comment vas-tu?
    Je t’ai appellée il y a quelques temps mais pas de réponse.
    Je ne vois pas de nouveaux articles sur le blog depuis quelques semaines.
    Je t’avoue que je m’inquiète un peu.
    As-tu juste besoin d’un break total?
    En tout cas, je pense à toi très souvent et j’espère que toi et les filles allez bien.
    Je t’embrasse.
    Valérie

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